Ces déflagrations ont pris pour cibles un étal de rue proposant de la nourriture ainsi que deux parcs d'attraction de cette grande ville familière avec les violences intercommunautaires.
Pour le moment, personne n'a revendiqué ces attentats.
"Ces déflagrations se sont produites à une dizaine de minutes d'intervalle et nous sommes toujours en train de comptabiliser les victimes", a déclaré le responsable de la police, Balwinder Singh.
Plusieurs corps déchiquetés, démembrés ou décapités ont été dirigés sur l'hôpital central Osmania d'Hyderabad, où les médecins ont fait appel aux familles pour venir identifier les victimes.
Pour les autorités, qui parlent d'actes de terrorisme, les explosions étaient toutes dues à des bombes.
Trois autres engins explosifs ont été découverts en ville, dont deux dans un cinéma. Ils ont été désamorcés sans faire de victimes.
UNE MOSQUEE VISEE EN MAI
Le responsable de la police a précisé que deux jeunes enfants figuraient parmi les morts. Plusieurs blessés sont dans un état critique.
Le Premier ministre fédéral, Manmohan Singh, a condamné ces attentats.
Hyderabad, un important centre de technologie de l'information, compte une grosse minorité musulmane.
La cité n'a pas été épargnée par le passé par les violences entre communautés hindoue et musulmane. En mai, onze personnes avaient péri dans un attentat commis contre une mosquée historique de cette ville.
Plusieurs autres grandes métropoles indiennes ont été, ces dernières années, frappées par une série d'attentats à la bombe qui ont fait des centaines de victimes.
En juillet, sept explosions avaient tué plus de 180 personnes sur le réseau ferroviaire de Bombay, capitale économique et boursière de l'Union indienne.
La police indienne et des spécialistes des questions de sécurité ont accusé des groupes islamistes basés au Pakistan voisin d'être responsables des précédents attentats.
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